L’augmentation de l’espérance de vie au cours du siècle dernier suggère que la durée de vie maximale n’est pas fixée. En France, on a observé une diminution de la mortalité précoce (avant 100 ans) mais, au contraire, des données plus récentes suggèrent une diminution de la mortalité tardive.

Au cours du dernier siècle, l’amélioration de la survie a atteint son maximum vers les années 90. Pour étudier cette limite possible de la durée de vie, le Dr Xiao Dong et ses collaborateurs ont corrélé l’âge de décès maximal de plusieurs pays (France, Royaume-Uni et États-Unis) avec des super centenaires. Afin de modéliser les données, ils ont utilisé des fonctions de régression linéaire. Cela a montré une augmentation de 0,15 an par an avant 1995 de l’âge maximum de vie (« maximum reported age at death »), puis un plateau en 1995, avant d’avoir une diminution de 0,28 années par an après 1995. Ces  résultats sont en faveur d’une limite naturelle de la durée de vie. Il serait intéressant d’étudier les causes biologiques de cette limite. Certaines équipes travaillent sur des systèmes d’assurance de longévité codés par le génome humain afin d’expliquer cette limite de durée de vie

Ref : Xiao Dong et al. Nature. Vol 538, 13 Octobre 2016 http://www.nature.com/nature/journal/v538/n7624/full/nature19793.html